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À l’heure où le pouvoir d’achat des Marocains est mis à rude épreuve, la question de la cherté de la vie s’impose comme un enjeu politique majeur. Les partis de différentes obédiences ne peuvent de ce fait s’empêcher de surfer sur la vague pour se mettre en posture du défenseur de la veuve et de l’orphelin. Dénonçant tour à tour la hausse vertigineuse des prix, la spéculation ou encore l’inaction du gouvernement, ils entendent ainsi gagner en popularité à l’approche des élections de 2026. Mais cette démarche paraît logique pour les formations de l’opposition, pour celles de la majorité, elle dénote une certaine incohérence. Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, une des composantes de la coalition gouvernementale, s’est livré à cette acrobatie. Samedi dernier, il a dénoncé la hausse du coût de la vie, mais tout en dédouanant l’Exécutif dont il fait partie.
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