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Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme le socle de toute solution future. Dans cette quatrième et dernière partie, le Pr Issa Babana El Alaoui revient sur le tournant historique que constitue la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes par Washington, de même qu’il analyse les enjeux de ce conflit qui s’enlise depuis près d’un demi-siècle. Selon lui, depuis 2020, on observe une conjonction de leviers – normative (résolutions onusiennes), factuelle (consulats, projets) et bilatérale (alliances) – qui a transformé progressivement la situation politique internationale en faveur de Rabat.
Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme socle de toute solution future. Dans cette troisième partie, le Pr Issa Babana El Alaoui explique notamment pourquoi le dossier du Sahara est toujours examiné en Quatrième Commission de l’ONU et pourquoi il s’agit d’une anomalie onusienne à corriger, aujourd’hui plus que jamais. «Soixante ans après son inscription à l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation, dit «C24», le dossier reste encore débattu à la Quatrième Commission (celle de la politique spéciale et de la décolonisation), alors même que la décolonisation du territoire a été juridiquement et politiquement scellée depuis l’Accord de Madrid du 14 novembre 1975», précise-t-il.
Avec l’adoption de la résolution 2797, le Conseil de sécurité des Nations unies a rompu avec des décennies d’ambiguïté : l’initiative marocaine d’autonomie est désormais reconnue comme la seule base des négociations pour résoudre le conflit du Sahara. Mais si cette reconnaissance acte une victoire diplomatique longtemps espérée, elle ouvre aussi une séquence nouvelle, plus exigeante, moins visible : celle de l’ingénierie juridique, du détail institutionnel et de l’écriture d’un projet concret. Et dans cette phase, rien ne sera joué d’avance. C’est ce que soulignent, chacun à leur manière, Mohammed Loulichki, ancien ambassadeur du Maroc aux Nations unies, et Jamal Machrouh, professeur de droit international et spécialiste des négociations multilatérales. Les deux chercheurs posent une double lecture d’un même moment : l’un insiste sur la portée normative de la résolution, l’autre sur les défis que pose la rédaction du futur texte d’autonomie.
Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme le socle de toute solution future. Dans cette deuxième partie, le Pr Issa Babana El Alaoui analyse notamment comment la souveraineté nationale peut être restaurée sans effusion de sang. «Oui, la Marche Verte fut bel et bien un acte de résistance pacifique, mais d’un genre supérieur : celui qui conjugue le droit, la foi, la sagesse et la stratégie. Elle a démontré que le Maroc pouvait vaincre sans tuer, avancer sans détruire et triompher sans haine», explique-t-il.
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