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Décidément, l’Union marocaine du travail ne sait plus sur quel pied danser. Après avoir boycotté, mercredi dernier, une réunion des syndicats avec le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, et publié un communiqué cinglant dénonçant l’absence de volonté sincère pour un dialogue constructif et des négociations sérieuses, l’Union dirigée par Miloudi Moukharik a assisté, mais à moitié seulement, aux débats en commission sur le projet de loi sur les modalités et conditions de la grève. Si cinq membres de son groupe parlementaire se sont retirés au cours de la séance, leur président, Noureddine Souleik, lui, est resté jusqu’à la fin de la séance, laissant planer un flou incompréhensible sur la véritable position de l’UMT vis-à-vis de ce texte de loi.
Dans un contexte économique mondial en pleine mutation, le Maroc affirme sa position de hub d’investissement majeur en Afrique. Le ministre délégué Karim Zidane a présenté, mardi à Rabat, un bilan positif des initiatives gouvernementales en matière d’investissement. Avec 171 projets approuvés, dont 53 financés par des investissements étrangers, et une hausse de 30% des IDE atteignant 39,6 milliards de dirhams à fin novembre 2024, le Royaume concrétise sa vision stratégique. En citant le système de soutien de base, le ministre indique qu’il a permis de valider 162 projets d’une valeur de 244 milliards de dirhams, générant 86.000 emplois. En parallèle, neuf projets stratégiques totalisant 65 milliards de dirhams permettront la création de 37.000 emplois supplémentaires.
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