nation
Le Sahara est bel et bien marocain. Historiquement, juridiquement et culturellement, il a toujours fait partie intégrante du Royaume. Mais il ne suffit pas de le dire ou même de le clamer pour remporter l’adhésion de la communauté internationale. Il faut le prouver en adoptant une démarche scientifique rigoureuse et un argumentaire méthodique. Or tout le monde n’a pas les outils et les connaissances nécessaires pour s’engager dans une telle entreprise qui requiert, faut-il le souligner, une maîtrise fine de ce dossier, de ses tenants et aboutissants et de ses implications multidimensionnelles. Partant de là, Dr Hakim Touzani, professeur du droit international public et des sciences politiques, a lancé le projet «Académie universitaire de plaidoyer pour la marocanité du Sahara» qu’il coordonne avec d’autres éminents universitaires, tout aussi engagés. Leur groupe de travail a publié dans ce cadre trois ouvrages d’une importance capitale pour une meilleure compréhension du conflit autour du Sahara marocain. Il s’agit de «La proposition d’autonomie au Sahara, les dynamiques de structuration et les défis de mise en œuvre», «L’approche fondée sur les droits de l’Homme et les impératifs géostratégiques dans le plaidoyer en faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara», et «Sahara marocain, les dynamiques diplomatiques et les impératifs de règlement d’un conflit artificiel». Un quatrième ouvrage vient de voir le jour. S’intitulant «Le Sahara marocain entre légalité historique et légitimité juridique», cette nouvelle publication se propose d’apporter un éclairage nouveau sur cette question et de doter ainsi les défenseurs de la marocanité du Sahara des instruments idoines pour étayer leur discours et convaincre de la justesse et de la pertinence de leur plaidoyer. Dans un entretien accordé au «Matin», Dr Touzani revient sur la démarche ayant présidé à l’élaboration de ce nouvel ouvrage (et des précédentes publications) et explique pour nous les fondements juridiques et historiques qui confortent le Maroc dans ses droits sur ses provinces sahariennes. L’universitaire propose également un tour d’horizon retraçant l’évolution de ce dossier et ses implications géopolitiques dans le contexte régional et au-delà.
Dernière Heure