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A la veille de la célébration du 10e anniversaire du Partenariat Stratégique Approfondi, conclu à Moscou en 2016 lors de la visite historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, sur invitation du Président Vladimir Poutine, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a co-présidé, vendredi à Moscou, avec le Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, Dmitry Patrushev, la 8e session de la Commission Mixte Intergouvernementale Maroc-Russie.
C’est à Rabat, capitale institutionnelle et culturelle du Royaume, que s’est ouverte, mardi, la Conférence régionale africaine sur le droit de suite des artistes. Placée sous l’égide de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et organisée en partenariat avec le Bureau marocain du droit d’auteur et des droits voisins (BMDA), cette rencontre a réuni juristes, créateurs et responsables publics autour d’un même idéal : faire du droit de suite un levier de reconnaissance et d’équité pour les artistes africains. Mais au-delà des discours officiels et des intentions louables, cette conférence met aussi en lumière les contradictions persistantes entre la théorie juridique et la réalité du terrain. Car si le droit de suite est désormais inscrit dans la législation marocaine, et reconnu dans plusieurs pays africains, sa mise en œuvre demeure fragile, inégale et parfois purement symbolique.
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