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Alors que la loi relative à l'organisation de la profession d'huissier de justice vient d'entrer en vigueur, vendredi dernier, après sa publication au Bulletin officiel le 12 juin dernier, le président du Ministère public, Hicham Balaoui, a adressé une circulaire aux procureurs généraux du Royaume les exhortant à s’engager fortement dans la bonne application du nouveau texte. Il ressort de la circulaire que le Parquet entend exercer pleinement son rôle de gardien de l'éthique et de garant du bon fonctionnement de cette profession cruciale, qui se trouve plus que jamais au cœur de l'exécution des décisions de justice. Il ne s'agit plus simplement d'appliquer la loi, mais d'en incarner l'esprit : accompagner, contrôler et, surtout, protéger les citoyens. Cette réforme ambitieuse, qui rehausse le statut des huissiers de justice et renforce les exigences de transparence, marque un tournant décisif pour la justice marocaine.
La Retraite de haut niveau sur «L’avenir des relations euro-méditerranéennes», tenue le 11 septembre 2025 à Rabat, a été un véritable moment de vérité. Diagnostic sans fard, lignes de fracture assumées et deux visions qui, sans se confondre, cherchent à converger : celle d’un Maroc qui affiche clairement ses ambitions et celle d’une Commission européenne qui promet un «nouveau pacte» plus concret. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a planté le décor et montré le cap : comment passer d’un «mariage de convenance» à une véritable «communauté de destin» ? Sa vision, celle du Maroc en l’occurrence, propose de faire de la Méditerranée un espace où sécurité, emploi, énergie et opportunités pour les jeunes ne sont plus des promesses lointaines. La commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Šuica, a de son côté décliné une vision basée sur un partenariat d'égal à égal et une orientation vers des projets concrets. Voici les points clés des deux discours et notre analyse de leurs principaux messages.
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