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Quand il parle d’eau, Loïc Fauchon n’aime pas les mots savants. Le président du Conseil mondial de l’eau n’aime pas non plus le terme «modèle». Il soutient aussi que le climat ne peut pas être seul responsable des problèmes liés à cette ressource précieuse. Pour lui, les inondations et les pénuries révèlent en partie de nos choix collectifs : où nous vivons, comment nous utilisons l’eau, comment nous planifions nos villes. Il raconte les cités qui grandissent trop vite, les fleuves qui ignorent les frontières et les stations d’épuration capables de détecter des pandémies avant qu’elles ne frappent. Mais tout à son pragmatisme, il voit dans le dessalement, le recyclage des eaux usées, la sobriété et la coopération internationale des solutions concrètes pour que les mégacités du monde restent vivables. Dans cet entretien à bâtons rompus, accordé au «Matin» en marge du 19e Congrès mondial de l’eau à Marrakech, il loue aussi l’excellence marocaine en la matière, une excellence souvent ignorée par les Marocains eux-mêmes. «C'est pour cela qu'il est bon de le dire à leur place», lance-t-il en souriant.
Du 2 au 4 décembre 2025, le 20ᵉ Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la sûreté ferroviaire se tient à Rabat, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Organisée par l’Office national des chemins de fer en collaboration avec l’UIC, cette édition, placée sous le thème «La sûreté ferroviaire de demain : combiner les personnes et la technologie», réunit responsables de réseaux, décideurs publics et experts internationaux. Les échanges ont ainsi fait converger les regards institutionnels, l’expérience de terrain et le savoir-faire international, dessinant une lecture transversale des enjeux actuels de la sûreté ferroviaire, entre impératifs nationaux, exigences opérationnelles et défis de coordination à l’échelle mondiale.
C’est devant un parterre d’acteurs économiques, de juristes et d’universitaires réunis à la Fondation Links que le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou, s’est employé à expliquer le rôle de l’institution et la philosophie qui sous-tend ses interventions. Concentrations, ententes, positions dominantes, monopoles… autant de situations qui ont été abordées, le 28 novembre 2025, à travers des cas concrets. Conscient qu’il n’y a pas de meilleures illustrations que par l’exemple, M. Rahhou s'est essayé, tout au long de cet exercice de communication, à montrer comment le Conseil s’inscrivait dans la recherche constante d’un équilibre entre efficacité économique, sécurité juridique et stabilité des marchés.
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