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La Commission des finances de la Chambre des conseillers a adopté, mardi, à la majorité, la première partie du Projet de loi de finances (PLF) 2026, avec 12 voix pour, 3 contre et une abstention. Au total, 227 amendements ont été proposés, dont 154 à caractère fiscal, 37 douaniers et 36 divers, émanant aussi bien du gouvernement que des différents groupes parlementaires et syndicaux. Parmi les mesures fiscales adoptées figurent la hausse du plafond de déduction des dons aux sociétés sportives et l’élargissement progressif de la retenue à la source pour les grandes entreprises. Un amendement gouvernemental notable prévoit la création d’un Fonds de gestion des intérêts financiers des collectivités territoriales, dans le cadre de la réforme de la fiscalité locale.
La consécration, le 31 octobre 2025, par le Conseil de sécurité des Nations unies, de la marocanité du Sahara a certes clos un long et laborieux cycle diplomatique, mais elle a aussi placé le Maroc devant l’exigence d’articuler, pour ses provinces du Sud, une autonomie pleinement assumée, fidèle à la profondeur pluriséculaire de son État, mais alignée sur les meilleures pratiques internationales. Intervenant lors de «L’Info en Face» du 24 novembre dernier, Abdellatif Komat, directeur du capital humain et des relations institutionnelles à l’ESCA École de management et ancien doyen à Université Hassan II de Casablanca, éclaire ce tournant, dévoilant les impératifs politiques, juridiques et sociétaux d’un modèle de gouvernance appelé à concilier unité souveraine, cohérence institutionnelle et convergence territoriale.
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