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Un professeur de droit, soupçonné d’avoir délivré des diplômes de master et de doctorat contre rémunération à l’Université Ibn Zohr d’Agadir, a été placé en détention à Marrakech. Des cadres supérieurs, dont des avocats et de hauts responsables judiciaires, auraient bénéficié des services de cet enseignant qui serait parvenu à mettre en place un large réseau de clientélisme, basé sur la complaisance et la corruption. Une affaire de plus qui relance le débat sur la gouvernance du système universitaire marocain, alors que de nombreux enseignants dénoncent les amalgames et appellent à des réformes structurelles. Si pour certains, cette ténébreuse affaire n’est que l’arbre qui cache la forêt, le mal étant fortement enraciné dans les rouages universitaires, d’autres défendent un corps enseignant dévoué et compétent qui forme des cadres de haut niveau, malgré les insuffisances observées ça et là. Entre les deux, des voix s’élèvent appelant à tirer les enseignements qui s’imposent sans amalgame ni récupération.
L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a célébré, le 18 mai, le 20e anniversaire de son lancement par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. Dans cet entretien exclusif, Otmane Gair, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), nous dévoile les ressorts de ce modèle unique qui a su équilibrer inclusion sociale et optimisation des ressources. Jouant à la fois les rôles de facilitateur, d'incubateur, de catalyseur et de fédérateur, l'INDH a révolutionné la gouvernance territoriale en déployant une approche participative qui redonne de la dignité aux populations vulnérables. De l'innovation sociale à l'inclusion des femmes et des jeunes, en passant par la dynamisation des territoires marginalisés, découvrez comment ce chantier Royal majeur a réinventé l'action publique pour faire face aux défis émergents du développement humain au Maroc.
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