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«Notre seul objectif, c’est l’enfant.» Cette déclaration, simple en apparence, cristallise la philosophie qui guide l’action du ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports. Dans un entretien accordé à l’émission «Maa Ramdani», diffusée sur 2M mercredi dernier, il a présenté une vision où chiffres, mesures concrètes et stratégie éducative se conjuguent pour transformer l’école publique. Selon le ministre, le plan exposé pour 2026 illustre cette ambition : un budget de près de 97 milliards de dirhams, un effort historique qui dépasse largement la croissance du PIB, la réhabilitation de plus de 5.300 établissements, la mise en place d’un soutien intensif et continu pour les élèves en difficulté, ainsi que des évaluations pédagogiques régulières permettant de suivre chaque progrès et d’adapter les accompagnements.
Pour le Maroc, le football n’est jamais qu’un jeu. C’est aussi une façon de parler d’Afrique, d’identité, de diplomatie. Dans un entretien accordé à Brut Afrique, Samira Sitaïl, ambassadrice du Royaume en France, revient sur la CAN 2025 pour mieux tracer, en creux, les contours d’un Maroc qui se pense comme trait d’union africain, fort de sa pluralité, sûr de son rôle et de plus en plus à l’aise dans l’exercice de son influence.
En 2022, les juridictions marocaines ont enregistré 1,17 million d’affaires pénales, un niveau jamais atteint, ayant conduit à la poursuite de 1,48 million de personnes. Plus de 56% de ces dossiers sont liés au non-respect de l’état d’urgence sanitaire, signe d’une année totalement atypique. C’est à partir de cette masse de données, et de vingt ans d’archives, que naît le premier rapport national d’analyse de la criminalité, publié sous l’égide de l’Observatoire national de la criminalité créé en 2022. Pour la première fois, le pays rassemble, reclasse et interprète deux décennies de statistiques, longtemps dispersées dans des registres papier et des bases partielles.
Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme le socle de toute solution future. Dans cette quatrième et dernière partie, le Pr Issa Babana El Alaoui revient sur le tournant historique que constitue la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes par Washington, de même qu’il analyse les enjeux de ce conflit qui s’enlise depuis près d’un demi-siècle. Selon lui, depuis 2020, on observe une conjonction de leviers – normative (résolutions onusiennes), factuelle (consulats, projets) et bilatérale (alliances) – qui a transformé progressivement la situation politique internationale en faveur de Rabat.
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