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Lors de la discussion précédant le vote du projet de loi organique N°97.15 sur le droit de grève, les syndicats et organisations politiques ont pu marquer hier des points supplémentaires, du moins partiellement, avec l'acceptation par le gouvernement de certains de leurs amendements. Alors que nous mettions sous presse, le texte faisait toujours l’objet d’âpres échanges à la Chambre des représentants. Mais quelle que soit l’issue du vote, ce projet, qui définit pour la première fois les conditions et modalités d'exercice du droit de grève, marquera une avancée majeure dans l’histoire sociale du Maroc. Car, rappelons-le, ce droit, inscrit initialement dans la Constitution du Royaume en 1962 et consacré dans toutes les Constitutions successives jusqu'à celle de 2011, n'avait jamais été traduit en texte législatif jusqu'à présent.
Alors que Pedro Sanchez, Président du gouvernement espagnol, vient de souligner à Rabat, ce samedi 21 décembre 2024, les efforts de S.M. le Roi en faveur de la stabilité et du développement régionaux, les relations maroco-espagnoles apparaissent plus stratégiques que jamais. En marge de la 14e édition des «Atlantic Dialogues» à Rabat, Ana Palacio, ancienne cheffe de la diplomatie espagnole, nous a parlé des enjeux de ce partenariat, à la veille de l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Face à un contexte économique et social de plus en plus tendu, le Parti du progrès et du socialisme, l’un des quatre partis de l’opposition, est monté au créneau dimanche dernier pour dénoncer ce qu’il perçoit comme une incapacité du gouvernement à répondre aux attentes des citoyens. Entre hausse vertigineuse des prix, chômage galopant et gestion contestée des aides sociales, le secrétaire général, Nabil Benabdallah, a livré, lors de la présentation du rapport du bureau politique, dimanche dernier, à l’occasion de la cinquième session du comité central du parti, un diagnostic sévère de l’action gouvernementale, pointant une absence de vision stratégique et des choix politiques jugés inefficaces. Retour sur les principales critiques qui ébranlent la crédibilité de l’Exécutif, selon le numéro un du parti du Livre.
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