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Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme socle de toute solution future. Dans cette troisième partie, le Pr Issa Babana El Alaoui explique notamment pourquoi le dossier du Sahara est toujours examiné en Quatrième Commission de l’ONU et pourquoi il s’agit d’une anomalie onusienne à corriger, aujourd’hui plus que jamais. «Soixante ans après son inscription à l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation, dit «C24», le dossier reste encore débattu à la Quatrième Commission (celle de la politique spéciale et de la décolonisation), alors même que la décolonisation du territoire a été juridiquement et politiquement scellée depuis l’Accord de Madrid du 14 novembre 1975», précise-t-il.
Avec l’adoption de la résolution 2797, le Conseil de sécurité des Nations unies a rompu avec des décennies d’ambiguïté : l’initiative marocaine d’autonomie est désormais reconnue comme la seule base des négociations pour résoudre le conflit du Sahara. Mais si cette reconnaissance acte une victoire diplomatique longtemps espérée, elle ouvre aussi une séquence nouvelle, plus exigeante, moins visible : celle de l’ingénierie juridique, du détail institutionnel et de l’écriture d’un projet concret. Et dans cette phase, rien ne sera joué d’avance. C’est ce que soulignent, chacun à leur manière, Mohammed Loulichki, ancien ambassadeur du Maroc aux Nations unies, et Jamal Machrouh, professeur de droit international et spécialiste des négociations multilatérales. Les deux chercheurs posent une double lecture d’un même moment : l’un insiste sur la portée normative de la résolution, l’autre sur les défis que pose la rédaction du futur texte d’autonomie.
Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme le socle de toute solution future. Dans cette deuxième partie, le Pr Issa Babana El Alaoui analyse notamment comment la souveraineté nationale peut être restaurée sans effusion de sang. «Oui, la Marche Verte fut bel et bien un acte de résistance pacifique, mais d’un genre supérieur : celui qui conjugue le droit, la foi, la sagesse et la stratégie. Elle a démontré que le Maroc pouvait vaincre sans tuer, avancer sans détruire et triompher sans haine», explique-t-il.
La présentation du projet de budget 2026 de la Chambre des représentants, vendredi 7 novembre devant la Commission des finances, a révélé un paradoxe pour le moins frappant : jamais le Parlement marocain n’a été autant suivi par les citoyens. La diffusion en direct des débats sur le projet de loi de Finances 2026 a généré 3,2 millions de vues sur Facebook, 355.000 sur YouTube et 1,2 million sur Instagram. «Ces chiffres reflètent l’intérêt porté par l’opinion publique aux travaux des Commissions», commente le président de la Chambre, qui voit dans cette audience massive la preuve que «le Parlement est devenu le cœur du débat public». Pour les députés, il est impératif de mettre à profit ces canaux de communication pour montrer les efforts et l’engagement des parlementaires, loin des clichés et des idées reçues véhiculés par une certaine presse. Car il faut le reconnaître, l’image des députées est peu reluisante. À juste titre parfois, concèdent des membres de l’opposition.
Dans une interview fleuve accordée au «Matin», le professeur Issa Babana El Alaoui, fin connaisseur du dossier du Sahara, de son histoire et de ses subtils enjeux, livre une lecture passionnante de cet événement majeur de l’histoire du Maroc contemporain qu’est la Marche Verte. Il revient sur son contexte historique, sa portée géopolitique, ainsi que sur ses dimensions symbolique et mémorielle. Pour lui, la célébration du cinquantenaire de cette grande épopée patriotique, qui a ouvert la voie au recouvrement des provinces du Sud marocaines, constitue l’occasion de porter un regard lucide – celui d’un historien doublé d’un politologue – sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, laquelle a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme le socle de toute solution future. Cette percée diplomatique inédite est ainsi commentée et décortiquée par notre interlocuteur qui livre une analyse méthodique des soubassements et des implications de ce conflit régional à l’aune des rivalités idéologiques, des intérêts économiques et des calculs géopolitiques des acteurs en présence. Dans cette première partie, le Pr Issa Babana El Alaoui décrit avec force détails les aspects symboliques et spirituels de la Marche Verte avant d’aborder sa genèse et sa philosophie dans un contexte historique et politique national très particulier. «Le 6 novembre 1975 ne se célèbre pas, il se revit chaque année. Il agit comme un code génétique de la nation», dit-il, avant de souligner que «la Marche Verte a démontré que la grandeur du Maroc ne résidait pas dans la conquête militaire, mais dans la mobilisation morale du peuple autour de son Roi. Elle a élevé pacifiquement la souveraineté du Maroc au rang d’une valeur spirituelle, incarnée par la fidélité et la loyauté réciproques, entre le sommet et la base.»
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