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« L’autonomie n’est pas une reddition ; c’est la reconnaissance d’une vérité historique et la promesse d’un avenir digne pour la population saharaouie», affirme Mahjoub Salek, co-fondateur du polisario et coordinateur Khat Achahid (la Ligne du Martyr), un courant réformiste et dissident au sein du Front indépendantiste. Cinquante ans après la Marche verte, et alors que la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l’ONU consacre la centralité de l’initiative d’autonomie, M. Salek revient sur un parcours marqué par l’engagement, la dérive et le désenchantement. « Nous avons vu notre cause dévoyée » se désole-t-il. De la genèse d’un mouvement de libération à son instrumentalisation par des forces étrangères, il déroule le récit de décennies de luttes, de souffrances et de désillusions, avant d’appeler aujourd’hui à un choix de raison : l’autonomie sous souveraineté marocaine, seule issue digne et réaliste.
Dernière Heure