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Avec le cinquième volume de «Mémoire, identité et patrie… Mémoires de Dakhla», Hassan Haouideg, enseignant et acteur associatif, prolonge une entreprise mémorielle engagée depuis plusieurs années autour de la question du Sahara marocain. Alors que le peuple marocain vient de célébrer le cinquantième anniversaire de la Marche Verte, le soixante-dixième anniversaire de l’Indépendance ainsi que la résolution 2797 par le Conseil de sécurité, ce tome V, vient à point nommé. Il a été présenté sur de nombreuses scènes culturelles nationales, de Casablanca à Dakhla, en passant par Laâyoune et Rabat, où il a été honoré à la Bibliothèque nationale.
Quand il parle d’eau, Loïc Fauchon n’aime pas les mots savants. Le président du Conseil mondial de l’eau n’aime pas non plus le terme «modèle». Il soutient aussi que le climat ne peut pas être seul responsable des problèmes liés à cette ressource précieuse. Pour lui, les inondations et les pénuries révèlent en partie de nos choix collectifs : où nous vivons, comment nous utilisons l’eau, comment nous planifions nos villes. Il raconte les cités qui grandissent trop vite, les fleuves qui ignorent les frontières et les stations d’épuration capables de détecter des pandémies avant qu’elles ne frappent. Mais tout à son pragmatisme, il voit dans le dessalement, le recyclage des eaux usées, la sobriété et la coopération internationale des solutions concrètes pour que les mégacités du monde restent vivables. Dans cet entretien à bâtons rompus, accordé au «Matin» en marge du 19e Congrès mondial de l’eau à Marrakech, il loue aussi l’excellence marocaine en la matière, une excellence souvent ignorée par les Marocains eux-mêmes. «C'est pour cela qu'il est bon de le dire à leur place», lance-t-il en souriant.
Du 2 au 4 décembre 2025, le 20ᵉ Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la sûreté ferroviaire se tient à Rabat, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Organisée par l’Office national des chemins de fer en collaboration avec l’UIC, cette édition, placée sous le thème «La sûreté ferroviaire de demain : combiner les personnes et la technologie», réunit responsables de réseaux, décideurs publics et experts internationaux. Les échanges ont ainsi fait converger les regards institutionnels, l’expérience de terrain et le savoir-faire international, dessinant une lecture transversale des enjeux actuels de la sûreté ferroviaire, entre impératifs nationaux, exigences opérationnelles et défis de coordination à l’échelle mondiale.
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