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Le Sahara marocain, un dossier brûlant qui s'accélère. L’année 2025, une année potentiellement charnière marquant le cinquantième anniversaire d'un conflit artificiel, a vu les enjeux diplomatiques et politiques atteindre un point critique. Zakaria Abouddahab, professeur de droit et de relations internationales à l'Université Mohammed V de Rabat, analyse les dynamiques en cours et les perspectives d'avenir. Il met en lumière la stratégie marocaine, qui considère le dossier comme «clos», et souligne l'importance d'une diplomatie offensive et coordonnée. De la crédibilité du Royaume au rôle de l'ONU, en passant par les manœuvres de l'Algérie, véritable acteur de l'ombre, cet entretien décortique les principaux facteurs d'une résolution politique, avec le plan d'autonomie comme base et un horizon potentiel fixé à 2030. Un décryptage essentiel pour comprendre les enjeux d'un conflit qui n'a que trop duré.
Une page historique vient d’être tournée dans le parcours de développement du Royaume. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé, dans son rapport mondial 2025, que le Maroc intégrait pour la première fois la catégorie des pays à développement humain élevé. Cette progression couronne une dynamique soutenue de trois décennies qui a vu l’Indice de développement humain (IDH) marocain bondir de 0,456 en 1990 à 0,710 en 2023, franchissant ainsi le seuil symbolique de 0,700 fixé par l’organisation onusienne. Ce bond de 55,7% témoigne d’améliorations significatives dans les trois piliers fondamentaux du développement humain : santé, éducation et niveau de vie. Le rapport note également une tendance à la baisse de l’Indice d’Inégalité de genre, ce qui indique une amélioration progressive en matière d’égalité des sexes. Or des efforts doivent se poursuivre concernant la mortalité maternelle, la représentation des femmes dans les instances décisionnelles et leur accès à l’éducation et au marché du travail.
Déclarer une naissance, renouveler un passeport, payer une taxe… au Maroc, ces démarches sont de plus en plus accessibles en ligne. Mais trop souvent, les plateformes restent peu intuitives, les services cloisonnés et l’expérience utilisateur inégale. Selon le rapport GEMS-2024, le Royaume progresse, mais à un rythme modéré. Pendant ce temps, des pays comme la Jordanie, le Koweït ou les Émirats arabes unis transforment l’administration numérique en levier d’efficacité et de satisfaction citoyenne. L’écart se creuse et l’usager marocain, lui, attend encore que le numérique simplifie vraiment son quotidien.
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat, accompagnée de Mme Leyla Aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, et de Mme Arzu Aliyeva, Directrice du Centre des médias de Bakou, a inauguré, mardi au Musée National du Tapis d’Azerbaïdjan à Bakou, l'exposition numérique intitulée "Le Tapis de Rabat, tout un art", qui se veut une célébration de l’un des savoir-faire ancestraux les plus emblématiques du Royaume du Maroc.
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