nation
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, et organisée par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, avec l’appui du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication – secteur Jeunesse, la 16ᵉ édition du camp d’été «Harat Al-Maghariba» s’est tenue au Maroc du 10 au 26 août 2025. Cette session a réuni cinquante enfants maqdissis, filles et garçons âgés de 11 à 14 ans, sélectionnés parmi plus de 450 candidats par un comité composé de la Direction de l’éducation d’Al-Qods, de travailleurs sociaux et d’encadrants spécialisés. Un choix qui consacre l’exigence de rigueur et reflète l’importance stratégique de ce programme, conçu comme un véritable pont entre mémoire et avenir, à la croisée de l’éducation, de la culture et de la diplomatie humanitaire.
Deux députées, Aziza Boujrida (Mouvement populaire) et Loubna Srhiri (Parti du progrès et du socialisme), ont été prises pour cible par des campagnes de diffamation en ligne. Les deux femmes politiques affirment avoir été victimes de l’utilisation dolosive de leurs photos à leur insu dans des plateformes plutôt suspectes. Dans les deux cas, les procédés sont comparables : diffusion de contenus falsifiés les impliquant et diffusion à large échelle. Au-delà de l’atteinte à la dignité des personnes concernées, les deux députées dénoncent un cas flagrant de violence numérique basée sur le genre (VNBG) ayant pour but de fragiliser leur légitimité politique et de les dissuader de poursuivre leur engagement. Les faits, aux relents sexistes, révèlent l’insuffisance du cadre légal actuel, l’ampleur des effets psychologiques et sociaux, et l’urgence d’une réponse couplant répression pénale, gouvernance des plateformes et régulation de l’IA. Des voix s’élèvent appelant à l’actualisation de la loi 103.13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, voire à l’adoption d’une loi spécifiquement consacrée à la lutte contre la violence numérique.
Dernière Heure