Derniere Heure
Rachid Guerraoui : Avec l’IA, l’université marocaine doit repenser la nature même des examens
Si l’IA, à travers des systèmes comme Chat-GPT, peut déjà répondre correctement à plus de 85% des évaluations universitaires, pourquoi les étudiants devront continuer à apprendre par cœur ? Bien que cynique quelque part, cette question n’en demeure pas moins pertinente. C’est pourquoi Rachid Guerraoui, professeur à la Faculté informatique et communications de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, qui a publié ce résultat dans la revue américaine PNAS, estime que cette technologie révolutionnaire pose en effet des défis énormes aux systèmes d’enseignement dans le monde et à l’université marocaine en particulier. Cette dernière est appelée, selon lui, à réinventer ses méthodes pour privilégier la pensée critique, la créativité et la résolution de problèmes, le développement des compétences que l’IA ne peut remplacer. «L’IA doit être considérée comme un partenaire dans l’apprentissage et non comme un recours facile pour les solutions», insiste-t-il.
Hicham Chiguer à propos de «Maroc Digital 2030» : Une bonne stratégie sur papier ne suffit pas
Bien que des progrès soient attendus en recherche, développement et cadre réglementaire, la mise en œuvre de la stratégie «Maroc numérique 2030» reste l’enjeu central. L’intelligence artificielle, notamment l’IA générative, doit être une priorité. Depuis l’émergence de technologies comme ChatGPT, de nombreux secteurs ont vu une rupture technologique. Le Maroc doit encourager les entreprises à expérimenter des cas d’usage concrets. Quant à la 5G, son adoption, limitée à des usages de niche, doit être harmonisée avec des priorités plus larges, telles que l’accès universel aux services numériques. Le détail avec le président de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc, Hicham Chiguer.
Mondial des clubs : les premières réactions de Hicham Aït Menna et Rulani Mokwena
Le Wydad de Casablanca a hérité d’un des groupes les plus relevés de la phase de groupes de la Coupe du monde des clubs 2025. Les Rouges évolueront aux côtés des meilleures écuries européennes, à l’image de Manchester City, de la Juventus et également du champion d’Asie, Al Aïn. Après le tirage, le président du WAC, Hicham Aït Menna, et le coach de l’équipe, Rulani Mowkena, ont livré leur réaction sur le groupe, avouant que c’était un challenge difficile. Toutefois, les deux hommes sont restés optimistes en assurant que l’équipe allait tout faire pour bien représenter le football national.