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Les travaux de la 19e édition du Congrès mondial de l'eau, ont été sanctionnés, vendredi, par l'adoption de la «Déclaration de Marrakech», un appel à élever l'eau au rang de priorité mondiale. La Déclaration insiste ainsi sur la nécessité d'élever l'eau au rang de priorité mondiale au niveau de toutes les plateformes internationales, y compris la COP 31, la Conférence de l'ONU 2026 sur l'eau et le 11e Forum mondial de l'eau en 2027, étant donné que la sécurité hydrique est menacée dans le monde entier, impactant la santé, l'agriculture, l'énergie, les écosystèmes et les économies, ainsi que la paix, la stabilité et la prospérité partagée.
Avec le cinquième volume de «Mémoire, identité et patrie… Mémoires de Dakhla», Hassan Haouideg, enseignant et acteur associatif, prolonge une entreprise mémorielle engagée depuis plusieurs années autour de la question du Sahara marocain. Alors que le peuple marocain vient de célébrer le cinquantième anniversaire de la Marche Verte, le soixante-dixième anniversaire de l’Indépendance ainsi que la résolution 2797 par le Conseil de sécurité, ce tome V, vient à point nommé. Il a été présenté sur de nombreuses scènes culturelles nationales, de Casablanca à Dakhla, en passant par Laâyoune et Rabat, où il a été honoré à la Bibliothèque nationale.
Quand il parle d’eau, Loïc Fauchon n’aime pas les mots savants. Le président du Conseil mondial de l’eau n’aime pas non plus le terme «modèle». Il soutient aussi que le climat ne peut pas être seul responsable des problèmes liés à cette ressource précieuse. Pour lui, les inondations et les pénuries révèlent en partie de nos choix collectifs : où nous vivons, comment nous utilisons l’eau, comment nous planifions nos villes. Il raconte les cités qui grandissent trop vite, les fleuves qui ignorent les frontières et les stations d’épuration capables de détecter des pandémies avant qu’elles ne frappent. Mais tout à son pragmatisme, il voit dans le dessalement, le recyclage des eaux usées, la sobriété et la coopération internationale des solutions concrètes pour que les mégacités du monde restent vivables. Dans cet entretien à bâtons rompus, accordé au «Matin» en marge du 19e Congrès mondial de l’eau à Marrakech, il loue aussi l’excellence marocaine en la matière, une excellence souvent ignorée par les Marocains eux-mêmes. «C'est pour cela qu'il est bon de le dire à leur place», lance-t-il en souriant.
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