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Les Facultés de médecine et de pharmacie sont toujours paralysées par la grève des étudiants, qui ont choisi d’intensifier leur mouvement de protestation contre la rupture du dialogue avec le gouvernement. Ce dernier a affirmé mercredi dernier à la Chambre des représentants qu’il ne ferait pas de concessions supplémentaires, estimant que l’offre présentée aux étudiants était «exceptionnelle» et répondait à la plupart de leurs revendications. De leur côté, les étudiants, qui ont boycotté les examens et comptent en faire de même avec les sessions de rattrapage, tiennent mordicus à leurs doléances, en tête desquelles le rétablissement d’un cursus de formation de 7 années au lieu de 6. Tout en se disant disposés à reprendre le dialogue, ils se défendent contre les accusations portées contre eux et qui leur prêtent l’intention de bloquer la réforme du secteur de la santé. Dans ce climat délétère, la défiance s’est installée progressivement, rendant tout retour au dialogue quasi impossible. Invité de l’Info en Face, Yasser Derkaoui, membre de la commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie et président du bureau des étudiants de la Faculté de médecine de Rabat, revient sur l’évolution de cette crise et comment on en est arrivé là.
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