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Elles sont instruites, diplômées, matures et financièrement indépendantes. À première vue, rien ne semble les exposer à l’arnaque sentimentale. Pourtant, elles sont tombées dans les rets de faux prétendants. Leur promettant monts et merveilles, ces derniers, sous couvert d’amour sincère, leur font miroiter le mariage tant attendu. Séduites par un discours lénifiant, elles se lancent à fond dans une relation idyllique qui s’avère plus tard une imposture froidement calculée. Elles s’investissent aussi bien affectivement que financièrement dans un projet de vie qui leur semble aussi mirobolant que féérique. Jusqu’au jour où le prince charmant disparaît, laissant derrière lui un cœur brisé, des dettes à gérer et un profond sentiment de frustration, d’humiliation et de honte. En effet, parler de ce genre de mésaventures sentimentales n’est pas aisé. Pour beaucoup de victimes, cela revient immanquablement à s’exposer au regard réprobateur, au jugement de l’autre, voire à la dérision de la société. Ces histoires restent donc tues, étouffées et par conséquent mal comprises. Aucun chiffre officiel ne permet aujourd’hui de mesurer l’ampleur du phénomène, et les rares victimes qui acceptent de témoigner le font tout en gardant l’anonymat. «Le Matin» a enquêté sur cette forme d’escroquerie sentimentale encore largement ignorée, où la promesse de mariage devient un outil de manipulation redoutable, et le silence des victimes, le meilleur allié des prédateurs.
Plus de 400.000 cas dans le monde, 31 pays touchés, et une dynamique portée par les grandes fractures de notre époque : conflits, exodes, dérèglement climatique. Le choléra revient, non pas comme une simple maladie, mais comme un révélateur de nos vulnérabilités globales. Le Maroc, encore épargné, doit néanmoins rester vigilant. C’est en tout cas l’avis des spécialistes qui, tout en se montrant rassurants, insistent sur la nécessité de ne pas baisser la garde, notamment dans les zones reculées ou fragilisées par la sécheresse.
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