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À l’heure où le changement climatique redessine les contours des équilibres planétaires, le Maroc s’érige en acteur de la transition énergétique, combinant rigueur politique et excellence technologique. Dans ce contexte, le Moroccan Institute for Policy Analysis (MIPA) lève le voile sur une analyse critique du secteur énergétique marocain, tissée au fil des échanges entre experts, décideurs publics et acteurs de la société civile. Inscrit dans le cadre du projet régional «Pont Vert pour une Transition écologique juste» (2023-2025), ce rapport, dévoilé le 20 juin, porte un focus sur les défis majeurs et les horizons prometteurs qui jalonnent la route de la transition énergétique et de la résilience climatique du Royaume, au moment où se joue l’équilibre fragile entre impératifs environnementaux et aspirations de développement. Car les avancées du Royaume en la matière ne vont pas sans obstacles : les défis techniques, financiers et réglementaires ainsi que les impératifs sociaux imposent un travail de coordination et d’adaptation permanente des cadres normatifs et opérationnels.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, a reçu, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l'Union des Comores, M. Mbae Mohamed, porteur d'un message à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, du Président comorien, S.E.M. Azali Assoumani.
Au cours de leur mission de familiarisation en Inde, organisée du 12 au 19 juin par le ministère indien des Affaires étrangères, les journalistes africains – dont deux représentants marocains – ont exploré un large éventail d’institutions scientifiques et économiques. Si certaines étapes, comme la découverte de l’ISRO ou de la CDRI, ont déjà été largement relatées, d’autres visites, non moins stratégiques, ont permis de mieux comprendre les leviers de la puissance technologique et économique de l’Inde. Parmi celles-ci, la Confederation of Indian Industry, le siège de Biocon Group, le bâtiment emblématique Vidhan Soudha, ou encore la société d’ingénierie publique RITES Ltd, ont révélé des dimensions inédites de la coopération indo-africaine, et plus particulièrement indo-marocaine.
Avec 320 commissions rogatoires internationales reçues en 2024, en provenance de 35 pays, et 90 demandes d’extradition émises par ses propres juridictions, le Maroc confirme son rôle actif dans la lutte contre le crime organisé transfrontalier. Ce chiffre, en hausse de 23% par rapport à l’année précédente, illustre l’intensification des efforts déployés pour faire face à une criminalité de plus en plus structurée, mobile et difficile à contenir dans les cadres classiques de coopération nationale. À l’heure où les réseaux criminels opèrent au-delà des frontières avec une rapidité et une technicité accrues, la coopération judiciaire internationale devient un levier essentiel pour garantir une réponse efficace, coordonnée et durable, souligne le président du Ministère public, Hicham Balaoui.
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