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Les relations entre le Maroc, l'Algérie et la France demeurent marquées par un héritage complexe, fruit d'une histoire commune et mouvementée. Au cœur de ce triangle diplomatique, le poids du passé colonial se fait encore sentir, influençant les dynamiques régionales et les perceptions mutuelles. Alors que le Maroc et l'Algérie traversent une période de tensions exacerbées, notamment autour de la question du Sahara, la France tente de maintenir un équilibre délicat entre les deux voisins du sud. Dans ce contexte, l'association Tizi a organisé un débat éclairant, réunissant deux experts de renom : Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, et le professeur Zakaria Abouddahab, universitaire marocain. Leurs échanges ont permis de mettre en lumière les enjeux actuels et les perspectives d'avenir pour ces trois nations, tout en soulignant les défis qui persistent. Entre nécessité de dialogue, poids des systèmes politiques et aspirations des peuples, l'avenir des relations au sein de ce triangle maghrébin reste à construire, dans un contexte géopolitique en pleine mutation.
Les Facultés de médecine et de pharmacie sont toujours paralysées par la grève des étudiants, qui ont choisi d’intensifier leur mouvement de protestation contre la rupture du dialogue avec le gouvernement. Ce dernier a affirmé mercredi dernier à la Chambre des représentants qu’il ne ferait pas de concessions supplémentaires, estimant que l’offre présentée aux étudiants était «exceptionnelle» et répondait à la plupart de leurs revendications. De leur côté, les étudiants, qui ont boycotté les examens et comptent en faire de même avec les sessions de rattrapage, tiennent mordicus à leurs doléances, en tête desquelles le rétablissement d’un cursus de formation de 7 années au lieu de 6. Tout en se disant disposés à reprendre le dialogue, ils se défendent contre les accusations portées contre eux et qui leur prêtent l’intention de bloquer la réforme du secteur de la santé. Dans ce climat délétère, la défiance s’est installée progressivement, rendant tout retour au dialogue quasi impossible. Invité de l’Info en Face, Yasser Derkaoui, membre de la commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie et président du bureau des étudiants de la Faculté de médecine de Rabat, revient sur l’évolution de cette crise et comment on en est arrivé là.
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