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À peine installé dans ses fonctions, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, est déjà confronté à un secteur en ébullition. Médecins du secteur public, internes et résidents multiplient les mouvements de protestation, dénonçant l’absence de dialogue. Grèves nationales, semaines de colère et sit-in s’enchaînent, illustrant le profond malaise des professionnels de la santé, malgré les récents engagements du gouvernement sur la question de la centralisation des salaires. Dans ce climat de tension, le ministre doit gérer les urgences, au risque de voir le système de santé plonger dans la paralysie.
À l’occasion de la commémoration du 69e anniversaire de la Fête de l’Indépendance, le directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire (DGSN-DGST), Abdellatif Hammouchi, a présidé, lundi au Théâtre Mohammed V à Rabat, la cérémonie d’excellence annuelle, organisée à l’initiative de la Fondation Mohammed VI pour les œuvres sociales du personnel de la Sûreté nationale. Cette cérémonie a été marquée par la participation des diverses composantes de la famille de la Sûreté nationale, dont des directeurs, des cadres des services centraux et déconcentrés à la DGSN et à la DGST et des fonctionnaires actifs et retraités, ainsi que des enfants et orphelins des fonctionnaires et de leurs ayants droit, affiliés à la Fondation Mohammed VI pour les œuvres sociales du personnel de la Sûreté nationale, indique un communiqué de la DGSN.
La Chambre des représentants a adopté, vendredi dernier, le projet de loi de Finances 2025 dans une atmosphère plutôt tendue, avec 171 voix pour, 56 contre et une abstention. L’opposition, menée par l’USFP, le PJD et le PPS, a livré une bataille acharnée, en Commissions comme en plénière, contre un texte qui, selon elle, ne répond pas aux attentes sociales des Marocains. Les trois formations politiques ont détaillé leurs griefs lors d’une séance plénière houleuse, pointant notamment le déséquilibre institutionnel, la marginalisation de l’opposition et l’insuffisance des mesures sociales. Au cœur de leurs critiques : l’incapacité du gouvernement à répondre aux défis liés à la préservation du pouvoir d’achat et à la promotion de l’emploi, dans un contexte marqué par des tensions sociales croissantes.
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