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Il détruit des carrières et des vies sans jamais laisser de traces visibles. Le pervers narcissique en entreprise agit dans l’ombre, avec un art redoutable de la manipulation. S’il est plus facile à identifier dans les relations de couple, on le décèle encore trop rarement dans un milieu professionnel. Et pourtant, il est bien là – et ses dégâts sont presque invisibles mais dévastateurs. Son pouvoir réside autant dans sa capacité à séduire qu’à diviser. Sous des airs faussement empathiques, il brouille les pistes, distille le doute et isole lentement ses victimes. Pourtant, il est admiré de sa hiérarchie. C’est qu’il passe maître dans l’art de la mystification. Désarmées, vexées subtilement, maltraitées sournoisement, ses victimes, finissent par douter d’elles-mêmes : de leurs compétences, de leur valeur, parfois même de leur santé mentale. Faut-il y voir un trouble pathologique ou une simple forme de méchanceté sournoise ? Comment réagir et, surtout, comment s’en protéger ? À travers trois récits bouleversants, des analyses d’experts et des éclairages juridiques, «Le Matin» explore ce phénomène encore tabou, que ni la loi, ni les procédures administratives internes n’arrivent à cerner et à contrer.
« Je préfère voir les cicatrices sur mon visage plutôt que de le revoir », confie Imane, 26 ans, mère d’un petit garçon. Elle parle de son ex-mari, qu’elle désigne également comme son violeur. Selon son récit, il l’a agressée avec une arme blanche, la blessant grièvement avant qu’elle ne soit transportée d’urgence à l’hôpital de sa ville, Taza, pour y subir une lourde opération. Son visage, marqué par 130 points de suture, reste le témoin de la violence qu’elle a endurée. Aujourd’hui, son vœu le plus cher est de retrouver un visage que son fils puisse regarder sans peur et sans détourner les yeux. Mais son histoire soulève une question brûlante : combien de temps encore faudra-t-il attendre pour garantir aux femmes une protection réelle et efficace au Maroc ?
La rentrée scolaire est un moment de transition : nouveaux horaires, rythme plus soutenu, journées longues et souvent fatigantes pour les enfants et les adolescents. Dans ce contexte, l'alimentation devient un véritable pilier. Elle influence non seulement la croissance et la santé, mais aussi la concentration, l'énergie et même l'humeur. Cependant, il n'est pas toujours simple de trouver le juste équilibre entre plaisir, variété et apport nutritionnel. Pour de nombreux parents soucieux d'apporter le meilleur à leurs enfants, gérer les caprices, préparer un petit-déjeuner équilibré, composer des lunch boxes attrayantes et limiter la malbouffe relève parfois du véritable casse-tête. Dans cet entretien accordé au journal «Le Matin», Dʳᵉ Nouhaïla Kharrat, nutritionniste-diététicienne, met en lumière les bonnes pratiques alimentaires à adopter durant toute l'année scolaire pour aider les élèves à rester en forme, attentifs et performants au quotidien.
Le 19 septembre 2025, le siège de l’Unesco à Paris a accueilli la cérémonie de remise du Prix international Unesco-Al Fozan, consacrant cinq jeunes chercheurs venus des cinq grandes régions du monde. À travers cette distinction, fruit d’un partenariat avec la Fondation Abdullah Al-Fozan, l’Organisation réaffirme le rôle central de la science comme moteur de progrès et de coopération. Les lauréats, dont les travaux couvrent des champs aussi essentiels que la physique, l’océanographie, la biostatistique ou la préservation de la biodiversité, témoignent de la vitalité d’une génération en mesure d’apporter des réponses aux défis contemporains. En distinguant leurs apports décisifs dans les disciplines scientifiques et technologiques, l’Unesco entend rappeler que la recherche n’est pas seulement un horizon à conquérir, mais une œuvre en cours, déterminante pour l’avenir des sociétés.
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