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Ballonnements, reflux, brûlures d’estomac, douleurs abdominales… Les troubles digestifs font désormais partie du quotidien de nombreux Marocains. En cause : nos modes de vie modernes, entre alimentation industrialisée, stress chronique et sédentarité. Mais cette impression d’une recrudescence des maladies digestives s’explique aussi par les progrès considérables du dépistage et des techniques d’exploration. L’endoscopie digestive, notamment, s’impose aujourd’hui comme un outil de référence, à la fois diagnostique et thérapeutique, permettant de prévenir et de traiter de nombreuses affections avec précision et sécurité. Pour en savoir plus sur les avancées dans ce domaine, «Le Matin» a rencontré le Dʳ Fahd Ghalim, gastro-entérologue et hépatologue, spécialiste en endoscopie digestive interventionnelle et écho-endoscopie.
Les maladies rares constituent un défi majeur pour des milliers de familles au Maroc, car elles sont souvent chroniques, évolutives et invalidantes. Cette complexité rend leur prise en charge spécialisée, multidisciplinaire et coûteuse, tandis que l’accès au diagnostic et aux traitements reste inégal. Pour répondre à ces enjeux, l’Alliance des maladies rares au Maroc (AMRM) organise chaque année un forum associatif visant à sensibiliser le grand public, mobiliser les professionnels de santé et promouvoir des solutions concrètes. La 6ᵉ édition, qui s’est tenue le 18 octobre 2025 à Casablanca sous le thème «Maladies rares et droits aux soins», a ainsi réuni patients, associations et experts, favorisant le partage d’expériences et l’identification de bonnes pratiques. À cette occasion, Dre Khadija Moussayer, spécialiste en médecine interne et gériatrie et présidente de l’AMRM, a souligné l’importance de la coopération et des initiatives concrètes pour améliorer l’accompagnement des personnes concernées.
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