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La Retraite de haut niveau sur «L’avenir des relations euro-méditerranéennes», tenue le 11 septembre 2025 à Rabat, a été un véritable moment de vérité. Diagnostic sans fard, lignes de fracture assumées et deux visions qui, sans se confondre, cherchent à converger : celle d’un Maroc qui affiche clairement ses ambitions et celle d’une Commission européenne qui promet un «nouveau pacte» plus concret. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a planté le décor et montré le cap : comment passer d’un «mariage de convenance» à une véritable «communauté de destin» ? Sa vision, celle du Maroc en l’occurrence, propose de faire de la Méditerranée un espace où sécurité, emploi, énergie et opportunités pour les jeunes ne sont plus des promesses lointaines. La commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Šuica, a de son côté décliné une vision basée sur un partenariat d'égal à égal et une orientation vers des projets concrets. Voici les points clés des deux discours et notre analyse de leurs principaux messages.
Le 12 septembre, Fitch publiera sa nouvelle évaluation de la dette souveraine française. Au-delà du jargon des agences, l’enjeu est lisible : une probable perte du double «A» ne pèserait pas seulement sur le coût de financement de Paris, elle redessinerait aussi des équilibres politiques et économiques dans son voisinage immédiat. Pour le Maroc, cette échéance pose une question simple : la relation Maroc-France se refermera-t-elle sous l’effet de la contrainte budgétaire française, ou s’ouvrira-t-elle, au contraire, vers un partenariat plus horizontal, plus utile et mieux arrimé aux besoins africains ? La réponse avec Yassine El Yattioui, enseignant-chercheur à l'Université Lumière Lyon 2, secrétaire général et chercheur associé à NejMaroc : Centre marocain de recherche sur la globalisation.
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