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Le samedi 5 octobre 2024, le Parti de l'Istiqlal a tourné une page importante de son histoire avec l'adoption par le conseil national de la liste des 30 membres du nouveau comité exécutif. Cette réunion, qui s'inscrit dans la continuité du 18e congrès national du parti tenu fin avril, marque un renouvellement significatif de la direction avec l'arrivée de 57% de nouveaux profils, tout en assurant une continuité avec le maintien de figures historiques. Nizar Baraka, secrétaire général, a souligné la volonté du parti de se placer «au cœur des transformations et transitions que connaît le pays», en phase avec les ambitions Royales. Cette nouvelle équipe aura pour mission de renforcer le rôle de l'Istiqlal sur les plans constitutionnel et politique, de défendre les causes vitales et stratégiques du Maroc, de contribuer à l'ancrage du choix démocratique, tout en étant à l'écoute des citoyens et en menant une politique de proximité au niveau territorial.
Le haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, a indiqué jeudi, lors d’une conférence de presse à Rabat, que les résultats du recensement national étaient déjà disponibles au sein du Haut-Commissariat, mais qu’il serait prématuré de les divulguer avant l'adoption d’un décret gouvernemental par l’Exécutif. S’agissant du coût de l’opération, M. Lahlimi a souligné qu’il était de 1,46 milliard de dirhams. «Ce coût demeure correct et représente 1 dollar de pouvoir d'achat par an, contre 4 dollars aux États-Unis, 3 dollars au Canada et 0,8 dollars en Tunisie».
Au cœur des tumultes des relations internationales, le Maroc émerge comme un symbole d’engagement et de stabilité, souligne l’ancien directeur du renseignement à la Direction générale de la sécurité extérieure française (DGSE), Alain Juillet. Animant une rencontre le 3 octobre dernier à Casablanca, organisée par l’Association Progrès des dirigeants (APD), cet ancien haut responsable chargé de l’intelligence économique a mis en avant la capacité du Royaume à jouer un rôle pivot dans le rapprochement entre l’Afrique et l’Europe. Pour lui, la stratégie du Maroc à long terme et son modèle de gouvernance devraient inspirer d’autres nations pour bâtir des relations solides, fondées sur la confiance et la coopération. Dans un paysage géopolitique complexe et en total effervescence, le Royaume se positionne, selon cet expert, comme un partenaire régional incontournable pour relever les défis de demain.
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