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Un réseau de corruption, impliquant un agent de sécurité, une sage-femme, un médecin et plusieurs complices, sévissant au Centre hospitalier Azzamouri de Kénitra, vient d’être démantelé. Les malfrats, qui viennent d’être neutralisés, exploitaient la vulnérabilité des patients, notamment des femmes enceintes. Cet énième incident met en lumière des pratiques qui gangrènent le système de santé public et que le ministère s’évertue à combattre. En effet, ce nouveau scandale éclate alors qu’une réforme est en cours visant à améliorer les conditions d’accueil et à renforcer la transparence dans les établissements hospitaliers, conformément aux directives du ministère. «Le Matin» a enquêté sur cette affaire, et ce qui semble n’être qu’un simple fait divers comme on en voit tous les jours dans la presse s’avère être le début d’une nouvelle politique dont le maître-mot est la moralisation des services au sein des structures de soins.
Dernière Heure