Le futur statut des enseignants toujours en discussion, la coordination du secteur joue les trouble-fête
La commission ministérielle tripartite en charge du traitement de la question du nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale et les représentants des cinq syndicats les plus représentatifs mettent les bouchées doubles pour réviser ce statut qui reste toujours au cœur d’un bras de fer intense entre le gouvernement et la Coordination nationale du secteur de l’enseignement. De mardi à mercredi, syndicats et gouvernement ont tenu deux réunions pour passer au peigne fin les termes du décret relatif au futur statut unifié. Mais la Coordination, qui rejette en bloc ce texte, a annoncé une grève de trois jours au motif que le gouvernement persiste à ne pas tenir compte des revendications générales et catégorielles du corps enseignant. Elle estime ne pas être concernée par le PV de l’accord signé entre la commission gouvernementale tripartite et les syndicats le 26 décembre dernier et qui a permis de mettre fin à près de deux mois de grèves ininterrompues. Une position plutôt radicale à ne pas prendre à la légère, vu le potentiel de mobilisation des différentes composantes de cette coordination.