chroniques
Le droit aux aliments n’apporte pas, à lui seul, la solution directe aux problèmes de faim et de diversité alimentaire. En revanche, il aide à définir les aspirations collectives pour le modèle de monde juste et équitable dans lequel nous voulons vivre. Il crée des obligations concrètes que les gouvernements et les principaux partenaires doivent remplir et devrait nous inciter, tous, à faire notre part pour que ce monde advienne. Voilà pourquoi il faut agir, dès maintenant. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture s’efforce à faire de ce droit une réalité, malgré des défis de tous genres. En plus de ces interventions d’urgence, certains programmes clés de la FAO comme l’initiative «Main dans la main», «Un pays, un produit prioritaire», l’économie bleue et les programmes de coopération technique ont pour objectif d’assurer la sécurité alimentaire et la nutrition à moyen et à long terme dans toute une série de pays. À l’occasion de cette Journée mondiale de l’alimentation, la FAO réitère son engagement à construire des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui respectent le droit de chacun à une alimentation variée et nutritive.
Le monde est actuellement en pleine mutation. Il fait face à une incertitude stratégique croissante et des tensions géopolitiques de plus en plus aiguës. Ainsi, la guerre en Ukraine, en particulier, met en lumière la complexité des défis auxquels la communauté internationale est confrontée, redéfinissant ainsi la nature des conflits futurs. Dans ce contexte, le Maroc, situé à un carrefour géopolitique crucial, ne peut rester indifférent à ces changements. Grâce à ses atouts géostratégiques, le Royaume occupe une position avantageuse, ce qui implique par la force des choses un renforcement de ses capacités pour défendre ses intérêts. De fait, la sécurité nationale du Maroc est indissociable des dynamiques mondiales, notamment la dégradation de la situation au Sahel, la prolifération du terrorisme, sans oublier les impacts climatiques sur sa profondeur stratégique.
La politique étrangère du Maroc depuis l’avènement de S.M le Roi Mohammed VI en 1999 a subi un changement. Trois orientations caractérisent cette nouvelle politique : la diversification, la fermeté et la primauté de la question du Sahara. Au niveau de la diversification de notre politique étrangère, on peut citer en premier lieu le renforcement de nos relations avec l’Afrique subsaharienne. En effet, pas moins d’une cinquantaine de visites de S.M. le Roi Mohammed VI ont eu lieu dans cette région. À chaque fois, le Souverain est accompagné d’une forte délégation composée de ministres, de responsables des grands organismes publics et de hauts représentants du secteur privé. A chaque fois aussi sont signés des accords ou des conventions dans tous les domaines : politique, économique, social, culturel et cultuel. La politique africaine du Souverain a approfondi les relations traditionnelles avec l’Afrique de l’Ouest, mais s’est également élargie à l’Afrique anglophone et lusophone, sans que la question du Sahara soit un préalable.
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